Du figuratif à l'abstraction, une écriture partagée

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Née à Albi, les toiles de Toulouse Lautrec ont marqué son imaginaire et ont nourri son attrait pour la couleur et le trait. Formée en Arts Plastiques pendant 7 ans par Melle Bergès, en atelier pendant plus de 10 ans par Sylvie Sagnes-Serrano,  peintre sétoise et à l’Ecole des beaux-arts de Sète pendant deux ans, elle a aussi côtoyé et bénéficié des conseils de Gilles Lassale peintre contemporain et ami de Miro.

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Ses peintres de prédilection sont Zao Wou Ki, Maurice Elie Sarthou et Pierre Soulages. Pastel, encre, acrylique, huile, pigments, association de matières, superposition de glacis,  un monde de possibles.

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Pour elle, la peinture est un chemin vers soi et vers l’autre. La toile est le lieu d’une rencontre, d’une émotion qui répond à l’intention de l’artiste. Elle lève le voile sur un monde inconnu, profond, peuplé de contrastes, de tensions. Comme Roland Barthes qui parlait du « degré zéro de l’écriture » où le lecteur prolonge le texte, elle conçoit la peinture comme une écriture partagée, poursuivie par celle ou celui qui regarde.

 

Ses toiles sont des cheminements, l’expression abstraite de ses interrogations, de ses ressentis, de ses côtés sombres ou lumineux, la tentative de dire ce que les mots ne peuvent traduire sans trahir.

L’artiste est une alchimiste, qui opère par son processus créatif une métamorphose du réel, de l’invisible, de l’indicible. Elle les propose ensuite au regard, de celles et de ceux qui prennent le temps de se laisser porter par une nouvelle forme de poésie.

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Vous êtes invités à parcourir ses paysages intérieurs et à les prolonger par votre imaginaire. Son travail de création est pétri de son histoire, votre regard y déposera la vôtre.